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Vous avez dit "Bordeaux"?...

     En plein coeur du vignoble bordelais, nous
sommes supposés produire du.... Bordeaux!....

     Et pourtant, certains de nos vins portent la
mention "vin de France"

     Rejetés par la toute puissante organisation
de controle, ils ont été considérés "atypiques",
quand ce n'est pas "poussiéreux" ou carrément
"mauvais"...

     Cet avatar ne nous est pas propre. De plus
en plus de vignerons (petits) sont victimes de cette vague de "nettoyage" des campagnes...
     Produire comme on le sent, comme on a toujours
rêvé de le faire, est devenu un véritable délit...
     AOC, Appellation d'Origine Controlée, est de
moins en moins le signe d'une appartenance à un terroir,
mais bien plutôt l'assujetissement servile à des études de marché, il faut le dire, au service d'un petit nombre de "gros" et de négociants...

    Pour être "bon", il faudrait abdiquer toute personnalité
et se couler dans le moule... ne pas faire de vagues, et surtout, se taire...

     C'est trop nous demander...
         "Le Consommateur".    

Le saviez-vous?... Vous êtes
"le consommateur"...

     Et il faut savoir que le consommateur "veut"
des vins faciles à boire, relativement uniformes et
standardisés, qui ne risquent pas de heurter son
palais sensible aux trop brusques variations...

     Il se moque des terroirs et des sèves locales,
pourvu qu'on lui assure une infusion de bois de
chêne, ou un fond de cassis, ou encore, une
opportune framboise....

     Foin des rudes tanins... Haro sur la verdeur..
La chasse au naturel est ouverte. Traitez-moi
tout ça à la gélatine et autres bonnes "colles"
 pour faire "tomber" tout ce qui dépasse....

    Et obtenez-moi un vin digne de n'importe où,
à boire n'importe comment, avec n'importe qui,
et avec n'importe quoi!...

   Comment?!...  Vous ne vous êtes pas reconnu?....



               Alors... Réagissez...!...

"Chut!..."
dit Merlot à son voisin Cabernet:
"Voila le vigneron... On va encore avoir des pépins!..."

Rester soi-même...
Sur l'étiquette de notre récolte 2006,
Vous lisiez:
"Ce vin, sans doute le meilleur de ces dernières années,
a été refusé par le comité d'agrément.
Il est donc classé:
Vin de table français."

Lorsque nous faisions goûter ce "mauvais" vin  à la suite des autres, classés " Bordeaux Supérieur", c'est généralement le 2006 qui l'emportait....
Sauf en magnum, cet "infame" 2006 est épuisé: jamais nous n'avions vendu un millésime aussi vite !...

Cherchez l'erreur!...
 
Et l'aventure continue:

Le Bordeaux Sup. 2008, dont les deux tiers de la récolte vous ont été proposés en "BIB" de juillet 2009 à décembre,
qui a été, littéralement, balayé en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire (ce qui était prévu pour un an  a été arraché en moins de six mois !)
vient d'être jugé par le même quali-Bordeaux "insuffisant et alliacé"!...(goût d'ail !)
Et donc rétrogradé en Vin de Table..

Que faut-il penser? De qui se moque-t-on?
Ou bien vous -les consommateurs de Vrille Têtue- êtes dépourvus de papilles gustatives saines, ou bien.... quoi?....

Voulez-vous mon opinion, sans langue de bois?...
Et tant pis si dans le milieu "autorisé" on m'accuse de parler "contre la profession".....
Actuellement, "on" nous dit qu'il y a trop de vin, et donc trop de viticulteurs.... Ce qui est un syllogisme grossier.
Et donc, il faut élliminer ces viticulteurs "en trop".
Comme par hasard, les viticulteurs en trop sont de "petits" viticulteurs, ceux qui continuent à tenter de produire un vrai vin de terroir.
Et qui deviennent, de facto, des empécheurs de s'enrichir en rond.

J'ai des témoignages nombreux de consommateurs qui disent (certains en termes plus chatiés) être restés "le cul par terre"
suite à la dégustation de nos "mauvais vins", et qui en redemandent, bien qu'ils soient étiquetés en Vin de Table.
A tel point que, Pascal et moi, nous nous demandons s'il faut continuer à revendiquer l'appellation "Bordeaux",
plutôt que se contenter de courir sous la bannière "Vin Bio".

Mais en fait, et aprés réfléxion, et aussi en solidarité avec nos "confrères d'infortune", (car nous ne sommes pas seuls dans le cas), il nous apparait
que l'appellation "Bordeaux" est une propriété collective à laquelle les "petits" ont droit, au moins autant que les "gros"...
Et, à ce titre, il serait tout à fait inconvenant d'en laisser à ces derniers l'exclusive appartenance.

En réfléchissant bien, on se rend compte que certaines réflexions entendues "par hasard" dans les couloirs du CIVB,
(style:" il n'est plus possible de gérer la commercialisation en Bordeaux d'une profession à 8000 viticuleurs..."),
sonnent comme le glas pour une masse de "géneurs",
qu'il faut éliminer,
mais qui, en serez-vous surpris,
mettront tout en oeuvre,
avec votre soutien,
pour ne pas l'être, voire, reprendre la main sur la profession.

Je reproduis ici (anonymement) la lettre-réponse que je fais à une personne mécontante  de notre "Vin de Table", aussi bien concernant la présentation
(l'étiquette), le goût, et le prix (trop cher pour du vdt.)
Sa réaction est intérrésante et pose principalement trois question:
- Pourquoi un vin de table serait-il obligatoirement moins honorable?
- Pourquoi un vin de table serait-il forcément moins bon?
- Pourquoi un vin de table devrait-il être, de fait, moins cher?

Voir la lettre-réponse

Suite à cette lettre, cette personne m'a contacté, et nous avons pris rendez-vous... La rencontre a été sympa, et il a admis que l'étiquette ne fait pas plus le vin que l'habit ne fait le moine !.....

Et comme la peste ne va pas sans le choléra, voila qu'"ils" sont venu prélever le 2009 en fontaine... et l'ont jugé
"oxydé" et "moisi" !....
Je me suis fendu d'une petite bafouille que je vous laisse savourer...
Suite à cette lettre, nous avons rencontré le directeur de cette grande institution.
Nous lui avons demandé si le "néttoyage" des campagnes est donc en cours...
"Bien sûr que non..." nous a-t-il répondu (...!...), avant de continuer:
"à Quali Bordeaux, nous ne sommes pas obtus: vous êtes réintégrés dans l'appéllation..."

Ce même vin , reprélévé en fin d'année 2010, a été jugé, "par 5 dégustateurs sur 5" conforme en tous points à l'appéllation...
Allez donc comprendre....

 Et comme 2008 a été marqué par le mariage de Pascal et Laure, l'étiquette annonce:
 "La bouteille des noces" .... !

....Alors que le millésime 2009, qui a vu naître Elwan, leur fils sera, tout naturellement:
"La bouteille d'Elwan"... !

2010, Bordeaux Supérieur à part entière n'aura d'autre attrait que ceux d'un excellent millésime:
et cela suffit bien !!...


2011 nous
rappelera qu'Elwan a été rejoint cette année-là par sa petite soeur Yaëlle !
Ce sera donc: "La bouteille de Yaëlle" ... !

2012 et 2013, en attente de mise en bouteilles,
ont déjà été apprécié dans leur forme "fontaine"...

2014, millésime (pour nous) un peu rare, s'enorgueilli d'une grande qualité, et donnera lieu
à une magnifique bouteille, dont on se souviendra longtemps !
Et pourtant, avec le rosé 2014,
nous retombons dans l'incroyable ornière de Quali-Bordeaux, qui nous en refuse l'Apellation,
s'appuyant sur des qualificatifs peu ragoutant tel que "oxydé", "usé", "lourd", "éventé", déséquilibré", "gazeux", "creux"
et, cerise sur le gâteau: ""serpillère" !....

Là, il ont fait fort, plus fort que d'abitude !....
Ce Rosé là sera donc commercialisé comme "vin de france", sous le nom de
"La Saignée du vigneron".

( à suivre ...)